Life is a coldhearted bitch

Frederick Warren Cunningham

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness

Choses à savoir sur toi

Warren  a passé la majeure partie de son enfance dans le confort douillet de l'appartement familial à Manhattan ¤  Dès son plus jeune âge il prit conscience qu'il était un privilégié de par son rang social ¤ Déjà au collège il s'engueulait avec son entourage pour un tout ou pour un rien ¤ Vers l'âge de 14 ans il se fit kidnappé par une famille mafieuse ¤ C'est d'ailleurs lors de sa période de captivité qu'il perdit sa viriginité  ¤ Après le kidnapping, sans doute afin de le protéger, Warren  fût envoyé dans un lycée privé en Europe ¤ Le fait de se retrouver à l'autre bout du monde ne fit qu'attiser son côté rebelle et alimenter cette haîne farouche et viscérale qu'il éprouvait à l'endroit de son père  ¤ Vivant mal , très mal même, le divorce de ses parents il décida de faire la vie difficile à son père ¤ Lors de ses études en Finance Warren  eu des ennuis de consommations  ... essentiellement liés à l'alcool et à la coke  ¤ Dès la fin de ses études, diplôme en poche, il prit sa place au sein de l'entreprise familiale et il entra en conflit direct avec son père puisqu'il en avait contre ses pratiques rétrogrades ¤ Il a un tatouage sur le bras droit ¤ Il a tendance à se mordiller la lèvre inférieure lorsqu'il se sent soumis à une certaine forme de stress ¤ Il déteste la vulgarité et en particulier les jurons surtout en présence de sa fille ¤ Il aime la musique rock ¤ Il déteste Justin Bieber et One Direction ¤ Il est adepte de fast food ¤ Il adore les grosses cylindrés ¤ Facilement irritable il ne recule pas devant la confrontation ¤ Rien ne compte plus que sa fille ¤Il aime bien, du moins par moment, se retrouver au bar afin de s'envoyer quelques verres.

crackle bones

Derrière l'écran

Histoire

C'est le 10 mars 1985 que je vis le jour dans la belle ville de New York, à ce moment j'étais loin de me douter ce que le destin avait en réserve pour moi. Effectivement je ne réalisais pas à cet âge l'ampleur du poids qu'allait représenter le fait de porter le nom des Cunningham,  mais vous pouvez me croire sur parole je ne tardai pas à l'apprendre. Ëtre le fils de Donald Henry Cunningham  n'a jamais été une chose facile, il faut dire que mon paternel a toujours été exigeant envers ses proches et il semblait plutôt être porté sur les commentaires acerbes se faisant avares de bons mots. À force d'entendre parler de projets d'acquisition, de prises de contrôle hostile, de fusion et de liquidation d'actif j'en vins à vieillir prématurément et évidemment ce sont mes relations avec les autres gamins de mon âge car après tout – avec une certaine vue de recul – il est vrai qu'il est anormal d'entendre ce genre de mots sortir de la bouche d'un gamin de 8 ans … du coup on ne peut que le prendre pour un extra terrestre.

Plus les années se succédaient plus j'en venais à réaliser qu'à force de vouloir me montrer à la hauteur des attentes que mon père avait placé en moi que j'en venais à ne pas profiter de ces années charnières de l'existence au cours desquelles tout jeune se devait de profiter de la vie avec ses amis. C'est ce qui me poussa à formuler la demande d'intégrer une école – située loin de New York – qui me permettrait de retrouver un semblant d'existence normale. Je me retrouvai donc dans un pensionnat Suisse et bien que par moment je regrettais le rythme trépident de la vie New Yorkaise je finis par me faire à ma nouvelle réalité. Établissant de nouveaux liens je m'ouvris également sur de nouveaux horizon me développant une nouvelle passion pour le ski et … la musique.

Bien sur il y eu cette folle histoire ou je me fis kidnapper par ce gang Colombien qui avait une dent contre mon père une histoire de représailles quant à un refus du vieux d'embarquer dans leur combine de blanchiment d'argent. Pour eux je n'étais rien d'autre qu'un vulgaire morceau de viande et je le réalisai rapidement vu le peu de respect qu'il me témoignait … d'ailleurs il ne se passait pas une seule journée sans que je ne leur serve de sac de frappe du moins jusqu'à ce que la fille du mafieux pour lesquels ils bossaient décide de s'en mêler la belle ayant compris que je valais beaucoup plus si je demeurais en pleine santé. Elle était si douce, si gentille, si entreprenante que j'en étais même devenu amoureux. Était-ce là l'expression la plus latente du syndrome de Stockholm? Aucune idée je ne suis pas psy après tout. Toujours en est-il qu'après avoir eu quelques moments d'intimité avec cette femme , qui devait bien avoir 10 ans de plus que moi, je m'étais laissé influencé par la belle alors que par amour pour elle je m'étais mis à mentir afin que rien de fâcheux ne puisse lui arriver. Étais-je naïf? Certes , après tout il fallait bien que je le sois pour croire réellement qu'une telle personne pouvait réellement tenir à moi … je n'avais été qu'un pion qu'elle pouvait déplacer à sa guise sur l'échiquier et il me fallu bien quelques années pour le réaliser. 

Je revins au pays vers l'âge de 17 ans et je ne tardai pas à réaliser que mon vieux connard de père n'avait pas changé, rien ne semblait plus compter pour lui que de courtiser des jeunes femmes pouvant avoir l'âge d'être sa fille et de s'enrichir par tout les moyens possibles … ce n'était pas sans raison si maman s'était cassée après tout. Il m'était difficile d'être pris entre les deux je décidai donc d'être neutre car de toute façon si je prenais parti pour l'un ou pour l'autre j'allais me mettre un de mes parents à dos ce que je me refusais.

J'aimais la musique mais bon le requin de la finance qui me servait de père ne le voyait pas de la sorte, il avait décidé que je serais son successeur et ne m'avait donc pas laisser le choix, j'allais devoir poursuivre des études en finances … ce que je fis tel le fiston obéissant que j'étais. Évidemment , bien que je m'étais plié à sa requête, je n'avais pas su résister longtemps à ma passion et il m'arrivait par moment de retrouver des amis afin de m'amuser avec eux mais je faisais gaffe de ne pas me faire prendre voulant à tout pris éviter d'avoir à affronter un ouragan.

Ayant   terminé mes études  le petit gamin obéissant que j'étais est plutôt loin puisque je n'hésite plus à me battre et à affronter mon père sur son propre terrain afin de faire avancer mes idées. Le vieux a eu une attaque lorsque je lui ai parlé de mon projet d'acquisition d'un label de disque – plutôt porté sur la musique rock – je m'en souviens comme si c'était hier il avait avalée sa gorgée de café de travers lorsque je décidai de saisir le conseil d'administration de cette idée … finalement je lui ressemblais plus que je ne l'aurais souhaité parvenant même à le dépasser sur certains points. Vu le constat d'échec de mon projet d'acquisition, j'avais du m'incliner devant le conseil d'administration qui avait cru bon de ne pas me suivre, j'en vins à déterminer qu'il valait mieux que je me détourne de ces vieux croûtons à la mentalité plus que rétrograde, si jamais ils voulaient me voir revenir ils allaient devoir ramper et pas qu'un peu. 

S'il y a bien un truc qui me caractérise c'est mes excès de colère et j'avais tellement été piqué au vif que j'en décidai de quitter New York afin d'aller m'installer loin de l'influence familiale. Miami? Non pas assez loin. Londres? Trop près. Paris? Même réponse que Londres. Non au final je décidai d'aller me poser avec Pearl – ma fille âgée de 5 ans - à sydney en Australie  c'était assez éloigné et ma famille n'étant que bien peu connue là-bas j'allais pouvoir me fondre dans l'anonymat le plus complet et pour m'assurer de me fondre dans la masse j'avais un plan des plus infaillible soit celui de me faire passer pour ce que je ne suis pas. Je décidai donc de m'inventer une nouvelle identité celle d'un ouvrier de la construction valait mieux suivre cette voix … après tout je ne me voyais pas me la péter en criant haut et fort que je suis l'héritier d'une des plus grande fortune de New York … après tout je ne désirais qu'une chose depuis trop longtemps soit que l'on s'intéresse à moi pour ce que je suis et non en fonction de ce que je représente. Est-ce que mon objectif est trop ambitieux? Seul le temps me le dira.

crackle bones

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